Barry Lindon

Finalement c'est plutôt sympa l'avion.

C'est un avion SWISS, les gens sont beaux, polis, serviables... dépaysant.

Il y a le film "little fockers " dans la selection à avoir. J'hésite à le regarder non pas parceque j'ai envie, mais par respect pour Florence™ ;)

Sinon, longer l'Irlande tout en écoutant la B.O de Barry Lindon accompagné d'un café, parfait (image).

Jusque là tout va bien, je commence enfin à me sentir libéré du quotidien grenoblois qui commence à ressembler doucement à un petite vie quelconque à laquelle je n'aspire pas.

J'éspère retrouver pendant ces trois semaines dans une des villes qui a fait positivement l'histoire du XX ième siècle l'energie obligatoire dont j'ai besoin.

Une energie qui servira avant tout à essayer de s'inscrire dans l'histoire de l'architecture même avec la plus modeste des participations pourvu qu'elle soit positive.

Songez qu'en 1930 on bâtissait en 1 ans à New York l'Empire State Building qui fait plus de 300 m de haut surmonté par un phare bite d'amarage pour zeppelins, en ne pensant qu'à l'avenir et en laissant de côté toutes les peurs, tandis qu'en France en 2011 il est interdit de construire autre chose que des maisons minables avec des codes plastiques minables hérités d'une histoire minable et imposés par une administration de type soviétique minable.

Une energie donc pour se libérer de la médiocrité imposée par une France décadente.

La France où l'on fait de l'absence d'ambition une vertu.

Les États-Unis sont ils toujours un pays où la liberté existe sous une forme moins subtilement brimée qu'en France?

Nous y reviendrons plus tard, ces questions étant au coeur ce voyage.